samedi, novembre 18, 2006





Le réchauffement et l’action

Notre terre se réchauffe, une action sur un point A un effet sur un point B. Nous pouvons retourner les situations dans tous les sens, c’est une réalité que l’on prend de plein fouet. La nature ne nous joue pas un tour c’est nous qui l’avons pris du mauvais côté. Alors, l’écologie de proximité n’a plus lieu d’être, il faut dorénavant partager et reconnaître que son action en local peu aussi avoir une répercussion à des milliers de kilomètres. C’est encore une préoccupation qu’il faut envisager dans un contexte qui est global.

Conséquence direct, nous voyons apparaître une population de « malmené climatique », véritable inquiétude. Une des conséquences de notre comportement environnemental s'abat sur le peuple Maasaï qui est peut être un des premiers à subir le réchauffement de la planète.

Les Maasaï, éleveurs semi-nomades vivent au Kenya et dans le nord de la Tanzanie. Cette population ne roule pas en voiture, n’utilise aucune énergie mais ressent les effets du changement climatique sans contribuer au réchauffement de la terre. Très peu de pluies ces trois dernières années, les animaux meurent par manque d’eau, les enfants ne vont plus à l’école pour participer avec les femmes à la recherche de l’eau. Ce peuple marche désormais à la recherche de l’eau et de pâturage principale ressource de vie. Aux antipodes de leurs problèmes, comment pouvons nous poursuivre un développement soutenable sans une réflexion et une action basée sur le partage environnemental.

Pour nous, rien de plus facile que d’ouvrir le robinet, d’emmener les enfants à l’école, de voir nos sportifs gambader sur une herbe verte, celle que la moindre vache masaï n’imagine même pas dans ses rêves. Facile, facile notre planète de proximité. Pourtant nos préoccupations agricoles ne sont encore que dans des querelles productiviste arrosées de subventions et alimentées par des aléas climatique, fait trop chaud, fait trop froid, fait trop de pluie en fin de compte fait pas bon cultiver tout court si on les écoute…Où en est notre civisme environnemental ? Il y a urgence au partage.

Un peu de consolation, en ce moment il pleut sur les terres Maasaï.


2 commentaires:

charton a dit…

Que faire ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous soucier de l'environnement. La popularité de Nicolas hilot en est une preuve.
Nous faisons tous des petits gestes pour notre planète : on trie, on ne jette pas les pîles n'importe ou, on ne gaspille pas l'eau et on essaie de baisser ntre consommation d'énergie.
Mais cela n'est pas suffisant, il faudrait démultiplier les initiatives :
- Obliger les grandes entreprises à s'équiper pour moins polluer (pas de subvention, elles sont assez riches)
- Passer enfin à l'hydrogène, au gaz pour nos véhicules.
- Boycotter les pays qui ne respectent pas les protocole signés
Facile de dire, mais il faut le dire et le redire .
Je suis pour les propositions de Nicolas Hulot, même si il ne va pas encore assez loin.
Eric

Vincent a dit…

Les petits gestes ont une grande importance et dans notre situation actuelle il est urgent de les multiplier. Chaque entreprise à un devoir de s'engager, elle doit comprendre qu'il y a une source d'économie à la clef d'un engagement environnemental, au même titre que pour le particulier. Moins consommer d'energie est source de profit! Nous sommes dans une société du paraitre et de l'effet d'annonce. Où sont les engagements Ethanol? Nous avons la possibilité de faire fonctionner des machines agricoles, des chalutiers au Diester mais ce carburant est encore plus cher que le fioul, où est alors la logique? Il y a encore du chemin à parcourir, avec des gens sérieux et éco-responsables.