samedi, mars 15, 2008


La tomate pleine d’énergie

Tout augmente, le progrès aussi, il fallait s’y attendre. L’effet de serre arrive, le réchauffement de la planète de la tomate a bien commencé et ses habitants sont menacés. Les producteurs du nord de la Bretagne sont en pleine crise, car le carburant – le fuel - qui sert à l’alimentation de la tomate augmente ! Ben merde. Les pauvres, des hectares de serres construites en pleine nature, mais pas de terre il ne faudrait pas les salir. Des hectares qu’il faut chauffer, elle est frileuse la tomate bretonne, pourtant c’est une spécialité de là bas, l’histoire de France des potagers devrait aussi le savoir. Elle ne serait pas un peu vicieuse cette tomate à vouloir vivre au dessus la Loire en plein hiver. Bergerac été 2006. J’arrive tard, seul un hyper ouvert et une envie de tomates, c’est un peu la région. Je file dans le rayon, horreur, elle est partout, elle prend même des vacances la bretonne. Pas une tomate du coin, Marmande 45 km, Landerneau fief de la chaîne d’hyper 750 km ! Un coup de gueule rapide au chef de rayon, « c’est la logique de la centrale Monsieur ». La tomate a donc fait centrale. Mars 2008, le fuel augmente, il faut chauffer pour produire des trucs rouges, ronds, sans saveur, pleins de flotte et il faudrait encore parler respect de l’environnement. Ils veulent le fuel moins cher, pour eux c’est normal (là je suis fâché). Ce qui n’est pas normal, c’est de produire un truc sans goût, inutile quand ce n’est pas la saison et de faire rouler des camions pour livrer un truc pareil. Le pouvoir d’achat diminue, pour l’augmenter, manger la tomate quand c’est la saison et le prix du fuel pour chauffer les serres on s’en moque, ils peuvent piquer les panneaux solaires des éleveurs de poulets (voir le texte plus bas). Pour mettre en place des choses simples en matière de développement d’une logique environnementale, on devrait faire une grande réunion, avec de grandes organisations environnementale et des grandes organisations professionnelles, une grande messe. Il en sortirait des grandes idées, des grandes camaraderies, le nom de la messe : Le Grenelle de l’Environnement ! C’est beau non !

vendredi, mars 07, 2008


ça m’amuse

Sur les ondes radiophoniques, une pub industrielle façon je t’en donne dans l’environnement, moi monsieur !
Les poulets sont la base de notre révolution écologique. Ils deviennent autonomes en énergie grâce aux panneaux solaires, et oui c’est ça le modernisme. On ne veut que du soleil dans l’assiette, le poulet on s’en moque ! Mais pourquoi le poulet a-t-il besoin d’énergie ? Pour être bien élevé dans son grand poulailler, mais Il ne retient même pas la leçon, l’ingrat, il se tient mal à table !
Je me souviens, il y a quelques années une rencontre dans la banlieue bordelaise, sous les pins, des poulets d’une grande classe, des gars qui tiennent facilement deux repas. Un sacré paquet de gallinacés à courir partout en pleine nature un trimestre minimum, des Faverolles, des Sussex…une œuvre d’art !
J’ai beau me souvenir, il n’y avait pas de courant ! Mais il y a longtemps, en 1996, à l’époque nous n’avions pas de conscience environnementale. Mes poulets solaires, eux, sont modernes, des écolos, pas des rigolos qui se la coulent douce sous les pins.
Pas des gros boulimiques les solaires, ils sont raffinés, taille mannequin en défilé permanent dans vos rayons. Délicat, aucun diplôme de découpe nécessaire, c’est automatique, ils s’offrent à vous. En plus ils mangent bien, des poulets de compétition, des véritables « Marion Jones du 100 mètres», que du bon, du naturel.
On n’arrête pas le progrès, il ne manquerait plus que l’on puisse les voir de temps en temps, en vrai, une sorte de poulet à louer.