mardi, novembre 04, 2008


381 978 m² déjà engagés dans le projet « Mon jardin pour la planète© ». Un premier beau succès. Continuons notre tache afin, d’augmenter cette nouvelle communauté, partager nos espaces de vie en harmonie avec nos attentes environnementales et notre avenir. Votre engagement est fabuleux. A vous aussi de faire grandir cette action en fédérant autour de vous. La plus petite surface est de 2 m², nous sommes tous concernés !

Voici la première lettre d’infos. L’automne est bien là et avec lui les travaux de préparation pour l’hiver.

Le rédacteur en chef de cette première lettre est Sylvain PicardSylvain est le jardinier du potager naturel du Gros Chesnay dans la Sarthe. Ce potager appartient à Alain Passard, le chef de l’Arpège aux 3 étoiles (Paris). Sylvain Picard est une mine en matière de connaissances biologiques. Un atout majeur pour Mon jardin pour la planète©. Il veille et applique au quotidien ses connaissances afin d’apporter une grande qualité aux produits destinés à la cuisine de l’Arpège.

Balcons et terrasses.Un peu de répit, vous avez le temps au niveau de vos plantations, une protection pour éviter les premières gelées. Commencez à réfléchir à l’implantation de nichoirs et abris à insectes… Pulvérisez du purin d’orties avec un fixateur naturel comme le lait d’argile sur vos plantes en pots.

Dans les jardinsNettoyage superficiel (attention aux racines) autour des troncs des arbres fruitiers. Apporter un compostage, ce sera aussi le meilleur moyen d’utiliser celui que vous faites avec vos déchets alimentaires. 10 à 20 cm puis apporter un paillage. Attention, évitez les écorces de pin ! C’est un paillage qui ne s’applique pas pour tous les végétaux, utilisez le pour les plantes dites de bruyère, rhododendrons..! Passez au B.R.F., Bois Rameaux Fragmentés. En utilisant ce paillage,  toute une faune et flore va s’installer et reproduire les mécanismes autosuffisants d’une forêt. Un matériau de premier choix pour restaurer les sols épuisés. A défaut, des feuilles sèches mais attention aux essences employées.

Par temps sec un petit coup de badigeon sur vos arbres, évitez la chaux, la semaine du blanc c’est pour plus tard ! Choisissez un pralinage d’argile, plus doux et moins nocif. C’est le bon moment pour planter haies, arbres isolés. Choisissez des variétés où les oiseaux aiment se réfugier, nicher et trouver des baies comestibles. Elles doivent également procurer une utilité pour les insectes. Vous avez un choix considérable, aubépine, prunelliers, sureau noir, troène, genêt, saules, ajonc, buddleia (l’arbre à papillons), prunier, pommier, poirier, pêcher, cerisier, framboisier, groseillier, cassissier, chêne, rosier…

Si vous venez de semer une pelouse, un petit coup de fouet avec 3 pulvérisations de purin d’orties espacées de 15 jours. Attention les purins d’orties et autres doivent être utilisés avec de l’eau de pluie ou de source, en aucun cas avec l’eau de la ville ! Dilution du purin d’orties à  5%.

Au potagerA l’abri, semis de navets, radis, cresson, cerfeuil. Renouvelez les fraisiers, c’est aussi le bon moment pour changer de variété. Au pied d’un mur plein sud, semez des fèves ! Vers le 25 Décembre, possibilité de semer des pois (sol non gelé bien sûr) variétés à grains ronds plus résistantes aux gels (hâtif  d’Annonay…) afin de déguster ce « petit bonheur » tôt au Printemps.

Attention à nos amis rongeurs, campagnols, mulots, afin d’éviter qu’ils ruinent vos plantations (ils aiment principalement les artichauts, la rhubarbe, les fèves, les petits Pois) incorporez au sol du tourteau de ricin mais il n’est pas utile d’en disperser partout dans le potager. La musaraigne est insectivore donc à privilégier pour sa grande utilité. N’oubliez pas de pailler le sol, c’est une action très importante. Dans les milieux naturels un sol n’est jamais nu (forêt couverture grâce aux feuilles, prairies couverture herbeuse). Cela permet aux microorganismes de continuer leur travail de transformation, d’aération sur la couche superficielle du sol. A l’inverse de l’été, ils migrent en profondeur pour rechercher la chaleur et n’assurent plus leurs tâches indispensables. Pour les sols lourds « argileux », le gel est un allié, car il permet aux grosses mottes de s’éclater, ce qui facilite le travail au Printemps.

Fumer les parcelles mais attention, la fumure et les doses doivent correspondre à votre assolement (légumes gourmands ou pas). Bien sûr, donner la préférence aux engrais et autres amendements bénéficiant d’un label biologique. Planter les aulx et échalotes d’automne.

La faunePenser aux oiseaux lors des grosses gelées ou premières neiges. Prévoyez un petit casse-croûte de graines avec de la graisse, des fruits, et des abreuvoirs en eau propre tout en évitant qu’ils gèlent. Ne nourrissez pas les oiseaux abusivement mais seulement dans des conditions de climats rudes, ce sont des animaux qui doivent se nourrir seuls, nous ne sommes là que pour de petits coups de pouce. Nettoyer les nichoirs.

A faire soi-même. En famille, mélangez de la margarine avec un mélange de graines. Recyclez les pots de yaourts, rouleaux de papier toilette  afin de vous en servir comme moule, n’oubliez pas d’y incorporer un fil afin de fixer votre œuvre.

Fixer vos nichoirs, orientation sud-est ente 1,50 cm et 2 m du sol. La disposition des mangeoires ne doit pas être à la portée des chats. Pour cela, privilégier un emplacement dégagé où les oiseaux pourront observer les alentours. Pensez aux abris à insectes auxiliaires, coccinelles, chrysopes, forficules, abeilles solitaires afin qu’ils passent un hiver au chaud.

A faire soi-même. Des petites tiges en fagots de bois de sureau ou de buddleia disposées dans les haies. Elles permettront le refuge aux hyménoptères dits rubicoles. Utilisez des petits pots en terre garnis de paille sèche à l’intérieur. Vous les déposerez ensuite dans le jardin pour le plus grand bonheur des insectes auxiliaires. Créer des tas de feuilles,  ils vous permettront peut d’être d’accueillir un auxiliaire précieux au jardin : le hérisson. Une petite famille viendra peut être s’installer chez vous si elle trouve calme, nourriture, abris. Au Printemps, doucement avec la fourche si vous utilisez les feuilles, attention à leur présence. Il en va de même pour les tas de compost où, couleuvres et orvets, bénéficiant d’une chaleur douce et agréable peuvent élire domicile et y déposer leurs œufs. L’observation de votre jardin est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs.

AutrePenser à mettre hors gel les points d’eau, entretenir le matériel (affûtage, désinfection, etc.).

Un balcon, une terrasse, un jardin, une prairie, que du bonheur quand on les observe et qu’on s’en occupe !


 Petite liste des produits 

À suivre, À avoir… 

Pour sa gestion naturelle et écologique 

Attention, à utiliser avec de l’eau de pluie ou de source !

PURIN D’ORTIE: FERTILISANT - Apport de Fer - Dilution : 5%. Stimule le développement racinaire • Augmente la circulation de la sève• Régule le développement • Fortifie le végétal• Anti-chlorose. Ce produit s'utilise pour l'arrosage à la dose de 1 à 2 litres pour 10 litres d'eau dès la plantation de tous les végétaux. Un deuxième arrosage est nécessaire 8 jours après. En pulvérisation foliaire, à la dose de 5% (0,5 litre pour 10 litres d’eau). 1ère application : dès la plantation : la 2ème : 15 jours après, puis une fois par mois pour tous les végétaux.

PURIN DE PRELE: FERTILISANT - Apport de Silice - Dilution : 20%. Présence de silice : permet de réchauffer les végétaux. Renforce les végétaux, ce qui permet de prévenir les attaques de champignons• Augmente la photosynthèse• Renforce les cellules des plantes

PURIN DE FOUGÈRE: FERTILISANT - Dilution 10%. Lutte contre les insectes • Répulsif des parasites du sol (taupins)

PURIN DE CONSOUDE: FERTILISANT - Apport d’oligo-éléments (Bore) - Dilution 5%. Améliore la structure des végétaux • Améliore la floraison

LAIT D’ARGILE: FIXATEUR - Dilution 2/1000 à 1% suivant matériel. Empêche le ruissellement des traitements

FINES D’ORTIE: poudre d’ortie entière (tige et feuille). Pour plantation, compostage et culture en pots. Activateur naturel des plantes

COSSES DE SARASIN: enveloppe du sarrasin. Utilisation pour paillage • Anti-limace et escargot. Evite le désherbage • Garde l’humidité. Utiliser des cosses de Sarasin sans anti-germination, produit nocif ! Ce produit s'utilise en paillage sur 5 cm d'épaisseur (1sac de 100 litres - environ 15 kg - couvre en moyenne 1,5m2). Bien arroser le sol avant de pailler. Puis arroser de nouveau sur le paillage pour bien le plaquer au sol

BOIS BROYÉ BRF: bois raméal fragmenté. Apport au sol pour paillage et relance la vie du sol par légère incorporation

PAILLAGE MIXTE: mélange de bois broyé et de cosse de Sarasin. Ce produit s’utilise pour protéger les sols de la sécheresse. Empêcher ou limiter la pousse de l’herbe. Empêcher la venue des mollusques.

FINES D’ORTIE: UTILISATIONS DIVERSES AU JARDIN

Activateur de compost (2 litres par m3). Dans les trous de plantation (1 cuil. à soupe par trou : pieds de tomates, etc. et 1/2 litres par trou pour arbres et arbustes). Pour plantes d'appartement, de balcon, de terrasse en pot (2-3 mm sur le dessus du pot).

FARINE POUR ANIMAUX: Volailles, lapins, chèvres etc. (1% de la ration journalière). Ce produit est composé d'ortie entière (feuille et tige) broyée. La granulométrie est inférieure à 4 mm.


L’OUTIL

LA GRELINETTE

L’outil, le vrai en matière de labour manuel c’est bien la Grelinette de son inventeur M. Grelin. Un outil indispensable en jardinage naturel et biologique. La Grelinette permet une méthode douce et non violente du travail de la terre. Elle permet l’aération de la terre sans fragiliser le sol et son écosystème. Cet outil est bien adapté aux tendances actuelles, la suppression du labour avec retournement et la culture superficielle, ainsi que l'application des fumures organiques en surface. Armée de longues dents (plusieurs modèles) avec deux longs manches de chaque côté, la Grelinette permet un travail en souplesse et sans fatigue.

En résumé : Le travail est beaucoup plus rapide qu'avec une bêche.

  • La terre n'étant pas retournée la vie du sol est protégée.
  • Lors du travail, le dos reste bien droit aucun risque de blessure.
  • Elle ne produit pas de "semelle de labour". 
  • Elle préserve la structure du sol. 
  • Elle est utilisable dans des terres assez lourdes.
  • Elle ameublie la terre.

Exiger la Grelinette, c’est récompenser le travail d’un inventeur génial !

A partir de 100 €

Graines et Outillages de Jardin GRELIN

73800 Arbin-Montmellian
Tél. 04 79 84 14 53

http://grelinette.ifrance.com

jeudi, septembre 04, 2008


Mon jardin pour la planète

« Je l’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… »

Acteur volontaire, responsable maintenant et pour toujours !

« Devenez acteur de votre nature, un lien permanent pour la biodiversité en étant responsable. Vous n’êtes plus seul, vous pouvez dorénavant partager vos expériences, vos idées, vos souhaits et attentes en vous inscrivant dans un programme durable, unique et ludique ! Mon jardin pour la planète, l’avenir vous appartient. »

La nature est dans ma nature, mon balcon, ma terrasse, mon jardin peuvent devenir des éléments forts de notre nature. Nous sommes des acteurs de l’environnement, de la santé, du bien être. Mon jardin pour la planète est une action citoyenne, une démarche militante, notre espace peut devenir patrimoine naturel et de respect de la faune et de la flore. S’engager veut aussi dire sensibiliser son entourage, expliquer et convaincre que la protection de son espace passe aussi par le respect de ses voisins. Agir de façon ludique, impliquer les enfants, apprendre à observer et vivre son espace vert de façon différente. Chacun d’entre nous est un grain de sable dans une action écologique, c’est un défi commun et nous comptons sur vous ! Il est temps de totaliser des hectares d’espaces protégés. Un compteur éco responsable sera là pour afficher l’état de notre action volontaire en faveur de la planète.

Inscrivez vous sur le site de terranatura.fr (en haut à droite rubrique les liens)

mercredi, juin 18, 2008


La fête de la bière

L’inventaire est fait, les dégâts sont apparents, un pied de basilic, un de coriandre, du persil et encore du persil, un pied de thym, un lupin, des fraises…bref, les limaces ont pris possession du jardin !
Méthodes douces appliquées, rien n’y fait, ici et là des limaces kidnappées en douceurs sous des tuiles, sous la terrasse en bois. Rien, elles sont encore là ! Mais il y en a combien ? Armé d’une lampe torche je pars à la reconquête du territoire, l’ennemi sort de sa cachette.
Le scélérat, un pied d’origan était transformé en QG, le dessous de la terrasse transformé en zone militarisé. Elles sont là ! Beaucoup trop, je décide de passer à la méthode bavaroise ! Je décide de partager la défaite française à l’Euro avec les limaces, je dépose des coupelles remplies de bière afin d’escompter un résultat dès cette nuit. Redoutable ! Le moral du jardinier reprend dès le matin, au vu de l’hécatombe dans le bataillon des gastéropodes. Une beuverie générale, une orgie, la limace ne sait pas se retenir. Une mise en bière de luxe, efficace et sans danger pour la planète !

jeudi, mai 22, 2008


OGM, pourquoi pas Non!

Nous sommes tous tibétains, nous sommes tous birmans en fin de compte, nous sommes tous peuple minoritaire…Devant l’organisation de la mise en place du programme OGM à l’échelle mondiale, détenue par des puissants, nous sommes bien seuls face à cet avenir alimentaire que l’on nous propose. Suivre d’office une route qui n’est pas la notre mais qui sera bien celle d’une autoroute de la normalisation et des contraintes imposées par des puissants. L’OGM façon France est un verni. Il masque le combat des lobbyistes pour imposer dans nos assiettes, dans nos campagnes, dans nos vies les ambitions d’une entreprise sur le contrôle mondial de l’agriculture. Ils jouent sur les sentiments, sur un avenir radieux où l’aliment devient médicament ! Souvenons nous, les pesticides, les produits phytosanitaires, devaient révolutionner nos vies et nos campagnes, résultat, nous les supprimons petit à petit car jugés dangereux ! Nous aurions pu devenir le premier pays à dire NON, car l’avenir n’est pas là, dire tout simplement haut et fort que notre terre nationale est un patrimoine mondial de la vie naturelle. Nous serions pour une fois, les premiers et en avance !

mercredi, avril 02, 2008


Durable ou duraille !

C'est notre semaine, celle du développement durable! Une semaine sur 52 c'est peu, alors on en profite et on analyse les situations dans une jungle de plus en plus dense. le nom de durable est vraiment sympa, pour nous périssables, pas facile à atteindre comme nirvana écologique. Il faut vivre l'instant présent. Le message est clair mais confus et difficile à faire passer. j'en parlais avec Claire (www.naturalsurflodge.com) cette après midi, nous avons la volonté d'agir et c'est cela qu'il faut maintenir dans nos 52 semaines d'aventures. Mais la situation en matière de conscience environnementale est encore bien faible, bien qu'il y ait du progrès. Je te mets du vert à toutes les sauces, un peu par ici, un peu par là. Des slogans d'enfer, du marketing engagé, des consciences sur papier glacé, bref, il y encore du boulot! C'est ce qui est encourageant avec le travail à réaliser dans la sensibilisation et la compréhension. Il faut s'engager et crier haut et fort contre les situations ubuesques que l'on rencontre. Demandons du vert. Le durable doit être un but et non un coup d'épée dans l'eau...

samedi, mars 15, 2008


La tomate pleine d’énergie

Tout augmente, le progrès aussi, il fallait s’y attendre. L’effet de serre arrive, le réchauffement de la planète de la tomate a bien commencé et ses habitants sont menacés. Les producteurs du nord de la Bretagne sont en pleine crise, car le carburant – le fuel - qui sert à l’alimentation de la tomate augmente ! Ben merde. Les pauvres, des hectares de serres construites en pleine nature, mais pas de terre il ne faudrait pas les salir. Des hectares qu’il faut chauffer, elle est frileuse la tomate bretonne, pourtant c’est une spécialité de là bas, l’histoire de France des potagers devrait aussi le savoir. Elle ne serait pas un peu vicieuse cette tomate à vouloir vivre au dessus la Loire en plein hiver. Bergerac été 2006. J’arrive tard, seul un hyper ouvert et une envie de tomates, c’est un peu la région. Je file dans le rayon, horreur, elle est partout, elle prend même des vacances la bretonne. Pas une tomate du coin, Marmande 45 km, Landerneau fief de la chaîne d’hyper 750 km ! Un coup de gueule rapide au chef de rayon, « c’est la logique de la centrale Monsieur ». La tomate a donc fait centrale. Mars 2008, le fuel augmente, il faut chauffer pour produire des trucs rouges, ronds, sans saveur, pleins de flotte et il faudrait encore parler respect de l’environnement. Ils veulent le fuel moins cher, pour eux c’est normal (là je suis fâché). Ce qui n’est pas normal, c’est de produire un truc sans goût, inutile quand ce n’est pas la saison et de faire rouler des camions pour livrer un truc pareil. Le pouvoir d’achat diminue, pour l’augmenter, manger la tomate quand c’est la saison et le prix du fuel pour chauffer les serres on s’en moque, ils peuvent piquer les panneaux solaires des éleveurs de poulets (voir le texte plus bas). Pour mettre en place des choses simples en matière de développement d’une logique environnementale, on devrait faire une grande réunion, avec de grandes organisations environnementale et des grandes organisations professionnelles, une grande messe. Il en sortirait des grandes idées, des grandes camaraderies, le nom de la messe : Le Grenelle de l’Environnement ! C’est beau non !

vendredi, mars 07, 2008


ça m’amuse

Sur les ondes radiophoniques, une pub industrielle façon je t’en donne dans l’environnement, moi monsieur !
Les poulets sont la base de notre révolution écologique. Ils deviennent autonomes en énergie grâce aux panneaux solaires, et oui c’est ça le modernisme. On ne veut que du soleil dans l’assiette, le poulet on s’en moque ! Mais pourquoi le poulet a-t-il besoin d’énergie ? Pour être bien élevé dans son grand poulailler, mais Il ne retient même pas la leçon, l’ingrat, il se tient mal à table !
Je me souviens, il y a quelques années une rencontre dans la banlieue bordelaise, sous les pins, des poulets d’une grande classe, des gars qui tiennent facilement deux repas. Un sacré paquet de gallinacés à courir partout en pleine nature un trimestre minimum, des Faverolles, des Sussex…une œuvre d’art !
J’ai beau me souvenir, il n’y avait pas de courant ! Mais il y a longtemps, en 1996, à l’époque nous n’avions pas de conscience environnementale. Mes poulets solaires, eux, sont modernes, des écolos, pas des rigolos qui se la coulent douce sous les pins.
Pas des gros boulimiques les solaires, ils sont raffinés, taille mannequin en défilé permanent dans vos rayons. Délicat, aucun diplôme de découpe nécessaire, c’est automatique, ils s’offrent à vous. En plus ils mangent bien, des poulets de compétition, des véritables « Marion Jones du 100 mètres», que du bon, du naturel.
On n’arrête pas le progrès, il ne manquerait plus que l’on puisse les voir de temps en temps, en vrai, une sorte de poulet à louer.

jeudi, février 28, 2008


Le goût de l’effort

Ca ne vient pas comme ça, encore moins par une opération du Saint Esprit. Rien de naturel, rien d’écrit, pas facile en fin de compte.
C’est le temps qui agit sur le comportement, mais pas seul, il faut être accompagné. C’est souvent au détour d’une rencontre, humaine, animal, d’un paysage, d’un coup de foudre, d’un instant qui passe et que l’on retient. Peut être aussi le ras-le-bol de son comportement qui décide de changer certaines choses. S’engager dans le respect de la nature, de l’environnement ne vient pas seul en fin de compte, on ne naît pas avec.
Il faut faire abstraction de choses et d’autres pour y arriver. Rien de sectaire que des petites choses simples et logiques. Il faut simplement vivre, passer une partie de son temps à regarder, observer, sentir, toucher, respirer et rencontrer l’autre. Ensuite, une fois que c’est là, il faut passer à l’acte. Nous héritons aussi d’un devoir de transmission. Et là, le temps continue en attendant que d’autres bougent…Rien de naturel, juste le goût de l’effort.

Peinture de Wolfgang Laib

mardi, février 05, 2008


Je suis un peu frustré par moment de voir tant de choses qui pourraient être et ne sont rien.

Je prends mon transport commun, la voiture, je regarde tout au long de la route.

Il y en a des choses à faire en matière d’environnement.

Des choses simples.

D’abord bannir l’excès.

Mettre en place une logique simple et réaliste d’économie environnementale.

Une sensibilisation chez soi, dans l’entreprise, un code de bonne conduite.

Le carburant n’est pas encore assez cher, je vous le dis.

Ils roulent vite les gars qui vont sur les chantiers.

Ils roulent vite les gars des livraisons.

Ils roulent vite tout court, les gars.

Plein de petites choses à faire.

Ne pas se servir du respect de la nature pour conscience mais l’utiliser.

Adaptons le futur proche à cette logique.

Des transports en commun qui s’adaptent à nos nouvelles vies et non l’inverse.

Les lotissements implantés intelligemment.

Des déchets utiles et recyclables.

Des pistes cyclables.

Des maisons intelligentes et pas négligentes.

Des toutes petites choses dans le durable, utilisant nos capacités et notre comportement.

Un monde meilleur, facile, il suffit de se mettre à la tâche.