samedi, février 10, 2007



Maasaï suite…

L’idée de ce séjour est de se rendre compte sur le terrain du commentaire que nous avons fait sur les Maasaï tout en mesurant l’urgence de ce peuple à recourir à l’eau. Pour mémoire et vous éviter d’aller voir plus bas, nous terminions sur le fait qu’il pleuvait en ce moment. Nairobi, Narok et ensuite finir par 3 bonnes heures de 4 * 4 pour rejoindre Sammy Ole Mpetti notre ami Maasaï qui se trouve au sud-est de Maasaï Mara, à la frontière Tanzanienne. C’est au pied de la Montagne Leganishu, endroit reculé de tout passage touristique au cœur d’une nature isolée, protégée et ponctuée de villages Maasaï que je retrouve Sammy, fils d’un très respecté Maasaï. Sammy est un homme dédié à son peuple, souhaitant un développement légitime pour eux, il est le trait d’union entre passé et avenir. Ici le temps s’arrête pour des occidentaux comme nous avec un bonheur de trouver une nature protégée ou vivent des hommes au contact de celle-ci. Sammy explique qu’ils ont besoin de ce contact permanent. Ils dépendent d’elle, elle à besoin d’eux. Une vie en communauté ! Janvier y est normalement sec, je m’attendais à voir une sécheresse dévastatrice, une errance d’un peuple vers le moindre point d’eau, rien de cela ! Fait rare il n’a jamais autant plu, une situation unique pour ce mois, suscitant même des interrogations sur le comportement climatique du moment et commenté sereinement par les intéressés. Nous pouvons en avoir une tout autre idée, réchauffement de la planète nous les habitués des discours de fin programmée. Ils sont sereins et prennent cela comme une année avec de l’eau, tant mieux ! Bien dans ce sens, ils ont de l’eau, mais inquiétant sur l’instabilité climatique. Comment le prendre alors ? Est-ce honteux qu’ils aient de l’eau alors que les touristes souhaitent du sec ? Est-ce grave docteur qu’ils le prennent avec un désintéressement total sur le réchauffement de la planète ? Ils ne polluent pas, ils ne surconsomment pas, ils sont sûrement comme tant d’autre des malmenés climatique.