lundi, novembre 20, 2006

PEAGE URBAIN, CONTRE !

Encore une fois, nous voyons apparaître l’écologie de marché voir de luxe avec la menace d’un péage urbain. On fait fausse route en mettant en place des taxes sur l’accès aux centres villes, cela correspond à payer un droit de pollution, il faut le voir comme cela et pas autrement. L’écologie de marché c’est cela alors que nous devrions aller dans l’économie environnementale, la démarche de respect l’environnement doit être interprétée comme une source d’économie, de sensibilisation… Nous souhaitons désenclaver les centres urbains, améliorer la qualité de l’air, alors interdisons simplement l’accès à certaines catégories et favorisons les transports en mode doux avec des parkings sécurisés à l’extérieur des villes et pénalisons ceux qui ne respectent pas. Il est grand temps de mettre en place des cellules environnementales au sein des villes.

samedi, novembre 18, 2006





Le réchauffement et l’action

Notre terre se réchauffe, une action sur un point A un effet sur un point B. Nous pouvons retourner les situations dans tous les sens, c’est une réalité que l’on prend de plein fouet. La nature ne nous joue pas un tour c’est nous qui l’avons pris du mauvais côté. Alors, l’écologie de proximité n’a plus lieu d’être, il faut dorénavant partager et reconnaître que son action en local peu aussi avoir une répercussion à des milliers de kilomètres. C’est encore une préoccupation qu’il faut envisager dans un contexte qui est global.

Conséquence direct, nous voyons apparaître une population de « malmené climatique », véritable inquiétude. Une des conséquences de notre comportement environnemental s'abat sur le peuple Maasaï qui est peut être un des premiers à subir le réchauffement de la planète.

Les Maasaï, éleveurs semi-nomades vivent au Kenya et dans le nord de la Tanzanie. Cette population ne roule pas en voiture, n’utilise aucune énergie mais ressent les effets du changement climatique sans contribuer au réchauffement de la terre. Très peu de pluies ces trois dernières années, les animaux meurent par manque d’eau, les enfants ne vont plus à l’école pour participer avec les femmes à la recherche de l’eau. Ce peuple marche désormais à la recherche de l’eau et de pâturage principale ressource de vie. Aux antipodes de leurs problèmes, comment pouvons nous poursuivre un développement soutenable sans une réflexion et une action basée sur le partage environnemental.

Pour nous, rien de plus facile que d’ouvrir le robinet, d’emmener les enfants à l’école, de voir nos sportifs gambader sur une herbe verte, celle que la moindre vache masaï n’imagine même pas dans ses rêves. Facile, facile notre planète de proximité. Pourtant nos préoccupations agricoles ne sont encore que dans des querelles productiviste arrosées de subventions et alimentées par des aléas climatique, fait trop chaud, fait trop froid, fait trop de pluie en fin de compte fait pas bon cultiver tout court si on les écoute…Où en est notre civisme environnemental ? Il y a urgence au partage.

Un peu de consolation, en ce moment il pleut sur les terres Maasaï.


mercredi, septembre 13, 2006

Une revue durable !

Revue suisse romande qui se veut internationale et souhaite conquérir le marché des kiosques et des lecteurs français, une bonne et intéressante idée. La Revue Durable est un excellent support pour la recherche d’informations, les dossiers y sont clairs, précis et les intervenants de grande qualité. Nous avons particulièrement aimé la rencontre avec Bernard Lachal sur un sujet important : « il est possible d’économiser des quantités colossales d’énergie ». Les chroniques sont saines et pleines d’infos. La Revue Durable n’est pas dans une logique alarmiste, dogmatique, corporatiste ou encore sectaire, elle se veut vivre dans un esprit d’ouverture de connaissances et s’axe dans une volonté d’agir avec des méthodes de respect de la nature et de l’environnement. Retenu dans le dernier édito : « il faut multiplier les initiatives positives en espérant qu’elles se confortent les unes les autres, créent des synergies, fassent des émules et finissent par l’emporter. La sensibilisation est cruciale, mais il faut aussi proposer des contenus plus ambitieux à ceux qui, une fois sensibilisés, auront à cœur d’étoffer leur culture et d’approfondir leur réflexion. Ils seront alors mieux en mesure de trouver des leviers d’action efficaces dans leur univers professionnel et à tous les niveaux de la vie publique ». C’est vraiment une revue de qualité, pour une fois il y a « le feu au lac » pour s’y abonner, l’acheter dans tous les bons kiosques ou demander à votre fournisseur de presse habituel. Bimestriel, 9 €.

www.larevuedurable.com

mardi, septembre 12, 2006

Inconscient !

La randonnée est en plein essor, un français sur deux marche, le matériel de rando suit une progression à deux chiffres et le nombre d’irresponsables augmente de la même manière. Le coin est sûrement un des plus beaux des Hautes Pyrénées, en plein cœur du parc National d’Ordessa et du Mont Perdu. Une balade unique de 4 jours au départ de Cauterets pour rejoindre Gavarnie. Le décor est posé. Adepte de la lenteur et de la randonnée, je ne suis pas le seul, la preuve en constatant le nombre de marcheurs croisés lors du séjour. Tant mieux car c’est sain, mais la réalité est de constater qu’ils sont pour certains, d’immondes irresponsables et sales personnages en transformant une crevasse en décharge- la photo jointe l’atteste ! Je crains que cela devienne malheureusement une habitude vu le nombre à ce mettre à la randonnée, alors qu’il est si simple de ramener ses ordures. Faudra t-il passer sur une écotaxe pour partir marcher afin de sensibiliser le randonneur indiscipliné et laisser des sites dans l’état originel où nous les avons trouvé !

jeudi, juillet 20, 2006

Vu, lu dans Ouest France

Notre avenir environnemental nous réserve des surprises. Une ville du nord Bretagne, 47 000 habitants vient d’inventer un nouveau désherbant : le PTB. Le Prend Ta Binette est en quelques mots la nouvelle signature environnementale de la citée et cela jusqu’au 31 juillet (la mauvaise herbe est en fin de compte disciplinée !). Pour mettre à bien cette démarche 6 jeunes étudiants armés d’une binette auront la charge de désherber la gentille ville, plus de 270 hectares, cela ne fait que 45 hectares par étudiant!!! Au-delà, la mauvaise herbe n’a qu’à bien se tenir, les « ghost busters » municipaux prendront le relais en mettant en place le désherbage thermique. Remarquez, c’est déjà bien et ce n’est qu’une première étape qui apparaît quand même comme une propagande post électorale… Au delà, il faudra quand même éditer plus de 5 000 prospectus (papier bio ou recyclé ?) pour expliquer le PTB, l’affichage électronique et un site Internet existent pourtant au sein de cette ville. L’article dans la presse ne suffisait-il pas, la preuve nous l’avons lu ! On attend désormais la mise en place d’une phase 2 de la politique environnementale de cette ville : favoriser les transports en commun et les déplacements en bicyclettes, respecter un arrosage de nuit pour les plantations, les cantines scolaires avec des produits bio, des véhicules électriques pour les employés municipaux, la gestion environnementale au sein des bureaux, achat vers le commerce équitable…Bref il y a encore du pain sur planche.

lundi, juillet 17, 2006

Le paysage n’est déjà pas des plus attrayants, des grands champs sans talus, choix d’une culture intensive, cet ensemble navrant est constaté en traversant le département des Deux Sèvres par le biais de l’A 83. On ne peut être qu’abasourdi par le rôle irresponsable des agriculteurs, arrosant leurs champs de maïs alors que la température extérieure est encore bien au dessus des 35°. Aucune déontologie environnementale alors qu’ils se feront passer encore une fois pour les martyres d’une population qui ne comprend plus le rôle des agriculteurs… Aucune règle, aucune logique, aucun respect pour ces arroseurs qui ne seront jamais arrosés de sanctions exemplaires ! On le sait, 50 % de l’eau partira directement en évaporation, une débauche et un coût énergétique pour rien. Autre constat, il suffit de regarder la carte des départements en déficit d’eau pour voir qu’elle correspond également à celle des départements qui arrosent. Il suffirait d’y apporter un peu de logique en aspergeant ces champs la nuit, mais peut-on attendre de la logique de ceux qui pompent les ressources naturelles sans rien payer tout en continuant à toucher des primes pour semer on ne sait quoi! On demande des gestes au quotidien pour la planète à ceux qui consomment ! Les Deux Sèvres, département de Mme Ségolène Royal, ancien Ministre de l’environnement et actuelle Présidente de la Région Poitou Charente…

Le blog terra Natura est le complément d'objet direct du site www.terranatura.fr. Il est le lien pour créer des échanges, des idées, des conseils. Apportez votre touche vert!