jeudi, février 28, 2008


Le goût de l’effort

Ca ne vient pas comme ça, encore moins par une opération du Saint Esprit. Rien de naturel, rien d’écrit, pas facile en fin de compte.
C’est le temps qui agit sur le comportement, mais pas seul, il faut être accompagné. C’est souvent au détour d’une rencontre, humaine, animal, d’un paysage, d’un coup de foudre, d’un instant qui passe et que l’on retient. Peut être aussi le ras-le-bol de son comportement qui décide de changer certaines choses. S’engager dans le respect de la nature, de l’environnement ne vient pas seul en fin de compte, on ne naît pas avec.
Il faut faire abstraction de choses et d’autres pour y arriver. Rien de sectaire que des petites choses simples et logiques. Il faut simplement vivre, passer une partie de son temps à regarder, observer, sentir, toucher, respirer et rencontrer l’autre. Ensuite, une fois que c’est là, il faut passer à l’acte. Nous héritons aussi d’un devoir de transmission. Et là, le temps continue en attendant que d’autres bougent…Rien de naturel, juste le goût de l’effort.

Peinture de Wolfgang Laib

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voilà, c'est exactement le chemin que j'ai suivi. En même temps j'ai rencontré deux personnes, dont toi Vincent, et hop j'ai décidé d'agir moi aussi. J'ai encore parfois besoin d'aide sur certains sujets et là les personnes rencontrées sont très importantes. mais aussi Internet, c'est une mine d'or.
Mais à la base de cette démarche, il y a quand même mon envie de bouger, de changer les choses. L'un ne va pas sans l'autre je pense.
Alors d'abord, le goût de l'effort et ensuite la bonne rencontre, ou l'inverse. Le principal étant d'arriver au résultat final : l'action envers notre environnement