mercredi, mars 31, 2010

En 2002, motivés par le constat de l’augmentation des maladies liées à une mauvaise alimentation, les gouvernements américains et britanniques ont mené une série d’études comparatives sur la teneur en éléments nutritifs d’une série d’aliments entre 1951 et 1999.

Ces études ont été pour la plupart faites indépendamment les unes des autres. Les résultats sembleraient indiquer les mêmes occurrences dans différentes régions géographiques.
Ils ont également procédé à un comparatif des variétés anciennes à des variétés modernes cultivées dans les mêmes conditions.
A chaque fois, le résultat est sans appel : il y a une baisse de la valeur nutritive des aliments entre 1951 et 1999.

POUR RÉSUMER, EN 50 ANS D’AGRICULTURE MODERNE, NOS ALIMENTS ONT PERDU LA MOITIE DE LEURS VALEURS NUTRITIVES.

On parle beaucoup du climat, des déchets ou de la pollution mais très peu de ce véritable désastre. Pour la première fois depuis des millénaires et sur l’ensemble du globe terrestre, notre chaîne alimentaire est atteinte.

Qualité gustative-nutritive ou augmentation en volume des fruits, racines, graines ou feuilles : les experts ont choisi pour nous. TOUJOURS PLUS !

Pourtant ils savent que les rendements à tout prix mobilisent les ressources énergétiques de la plante pour la quantité au détriment de la qualité.
Ils savent que, par exemple, plus le rendement des variétés de tomates est élevé (en termes de poids de récolte), plus la teneur en vitamine C et en bêta-carotène (un précurseur de la vitamine A) est faible.
Ils savent que plus le rendement du mais ou du soja est élevé, moins il y a de protéines. Ils savent que les vaches laitières à haut rendement produisent du lait qui contient moins de gras, de protéines et bien d’autres éléments nutritifs et sont également plus vulnérables à des maladies métaboliques, à des infections et à des problèmes de reproduction.

Sous le faux drapeau de l’autosuffisance alimentaire, on nous a vendu les engrais, les pesticides, les fongicides, des machines toujours plus grosses et toujours plus chères, le maïs à outrance dans nos campagnes, les OGM, les alicaments…

Et nous avons enrichi de manière orgiaque les magnats du pétrole, de la chimie, de la pharmacie, des banques, de la distribution qui maintenant gouvernent nos assiettes (Codex Alimentarius).

Bilan :

- on produit 2 fois plus d’aliment qui nourrissent 2 fois moins.

- les agriculteurs ne peuvent plus vivre sans subventions

- nos sols meurent et s’érodent

- notre eau devient imbuvable

- les cas d’obésité et de maladies liées aux carences alimentaires augmentent dans les pays dits riches

- la moitié de la planète souffre de malnutrition

Malgré cela, drapée dans leur mégalomanie nourrie au lobbying des puissants, nos technocrates légifèrent et empêchent de traiter les causes car dans ce cas, pas de molécules brevetables.

Tous à vos jardins !

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