lundi, avril 16, 2007

Un Picpoul de Pinet à Pont L’abbé.
La capitale du pays Bigouden, peut prendre une dimension inattendue avec une rencontre instructive et conviviale sur les peuples premiers et en particulier les Maasaï. Un Picpoul de Pinet, issu de l’agriculture biodynamique y était convié, frétillant d’honneur avec des araignées pêchées aux îles Glénan et agrémentées de pommes de terre bigoudène bio et je ne parle pas de la mayonnaise ! Le décor et la table sont posés. Nous trois, aux confins de la bigoudènie, pour discuter de la situation de nos frères Maasaï. Xavier Peron, l’éminence grise et expert des peuples premiers, Marc Bernol l’artiste et moi même l’artisan de l’écosolidaire. Il y avait de l’énergie, tant sur le point de l’appétit que sur les propos de notre monde occidental malade. Nous avons besoin d’autre chose, de retrouver nos sens, d’un retour aux valeurs simples en restant relié. A nous de devenir Maasaï ! Nous le savons, le touriste est un prédateur, les Tour Opérator, en prennent conscience afin d’avoir aussi bonne conscience, c’est à la mode.
Il faut choisir et réfléchir ses vacances, ses achats, et ses échanges. L’esprit de découverte est bien plus important que la vie lowcost ou le « dirladada » des clubs formatés heure de pointe sortie des bureaux. L’acte est facilement réalisable, le Picpoul de Pinet en est l’exemple, il finit sa course à Pont l’Abbé pour abreuver une soif de découverte !

Xavier Peron vient de sortir un livre chez Arthaud : Je suis un Maasaï.
A lire absolument pour se nourrir!

1 commentaire:

Bee a dit…

Et si on arretait un peu de se "jeter partout"? C'est devenu une mode dévastatrice ce goût intempestif du "voyage" (j'ai un peu de mal à comparer ces déplacements de foules d'un bout à l'autre de la planète à de véritables voyages tels qu'ils pourraient l'être : réfléchis, longuement désirés, en résonnance avec un profond désir de découverte...)
On n'apprend plus aux gens à être heureux chez eux, sur place, dans leur cadre habituel, on leur fait croire qu'il faut à tout prix aller passer ses vacances à l'autre bout du monde : "l'herbe est plus verte ailleurs...!" Et bien non! C'est un leurre, une illusion de plus. Qui nous conduit tout droit dans le mur. Nous avons complètement perdu le sens de la véritable valeur des choses, des lieux, des êtres.